OU LE REGARD DU VIGILE

lecture – durée 55 minutes
roman de Gauz (éd Le Nouvel Attila) cie Ma voisine s’appelle Cassandre
mise en lecture et adaptation Nanouk Broche
avec Léa Jean-Théodore, Sofy Jordan
lecture – durée 55 minutes
roman de Gauz (éd Le Nouvel Attila) cie Ma voisine s’appelle Cassandre
mise en lecture et adaptation Nanouk Broche
avec Léa Jean-Théodore, Sofy Jordan
Debout-payé entrecroise les destins de deux Ivoiriens sans-papiers arrivés à Paris au début des années 1990, et raconte avec humour leur travail de vigile. Gauz peint un tableau de clients et de vigiles dans une société de consommation effrénée. Satire sociale et description sociologique sont affinées par son esprit tendre, loufoque et clairvoyant. «Dans le milieu des Ivoiriens en France, le métier de vigile a généré une terminologie spécifique. Debout-payé : désigne l’ensemble des métiers où il faut rester debout pour gagner sa pitance.»
L’auteur : Gauz
Gauz est né à Abidjan, Côte d’Ivoire, en 1971. Après avoir été diplômé en biochimie et (un temps) sans-papiers, Gauz devient photographe, rédacteur en chef d’un journal économique satirique ivoirien, et scénariste d’un film sur l’immigration des jeunes ivoiriens, Après l’océan. Il partage sa vie entre la Côte d’Ivoire et la France.
Debout-Payé est son premier roman, publié en 2014, aux éditions Le Nouvel Attila.
Il est salué par la critique et reçoit de nombreux prix. Son deuxième roman Camarade Papa, est paru en 2018.
« L’une des surprises les plus réjouissantes de cette rentrée littéraire, un roman doux et drôle, qui campe la figure du vigile en statue de la liberté. »
Jean Birnbaum, Le Monde des livres
“L’ouvrage pourrait n’être “que” la chronique réussie d’un de ces métiers dont on interroge rarement la réalité. Ce serait déjà beaucoup. Mais Debout-payé est davantage qu’une plongée dans le quotidien de plusieurs générations de vigiles. À la baguette, Gauz relie habilement les fils et les trajectoires, les entremêle, usant d’une plume acide et moqueuse.”
Emilien Bernard, Le Canard enchaîné
Présentation de la compagnie Ma voisine s’appelle Cassandre
Son nom dit la tension entre grands mythes et vie quotidienne, comique et tragique, trivial et sublime – il vient d’une chanson de MC Solar.
Depuis 1995, date de sa création, la compagnie poursuit un travail sur le tragique contemporain, sur ce qui cristallise le moment tragique des Grecs à aujourd’hui : la traversée des contradictions.
Au centre de son théâtre: l’acteur et la transformation de l’acteur par le texte, des formes ludiques pas forcément contraires à la gravité de certains propos.