
Ma 23 avril 15h
Pension de famille Les Pléiades – 5 rue des étoiles –Aix
C’est si bon

par les Cies Atelier de la Pierre Blanche et Amarande
mise en scène Jeannie Lefebvre
avec Michèle Rochin, Michèle Sebastia, Sylvie Vieville
Me 24 avril 19h
Aljepa – 135 Rue Albert Einstein – Aix en Provence – Les Milles
Article 353 du code pénal

de Tanguy Viel
par la Cie l’Auguste Théâtre
mise en lecture Claire Massabo
avec Nicole Choukroun, Nader Soufi
Ensemble, lecteurs et auditeurs découvrent la manipulation dont il a été victime et plongent dans les tours et détours de sa vie avec son fils, sa femme, ses anciens collègues de l’arsenal ou du conseil municipal. Et si on peut comprendre son geste, le juge d’instruction, quant à lui, nous surprendra avec son fameux article 353.
Je 25 avril 19h30
Salle Capucine – Place de Dame Capucine
Eguilles – Les Figons
Entre ciel et terre

d’après le roman de Jón Kalman Stefánsson
par la Cie Les Electrons Flous
avec les lecteurs amateurs Florence Demurger, Catherine Suty, Henri Tessandori
Histoire d’un autre temps, d’un autre monde, Entre ciel et terre explore la lisière entre songes et réalités, conscience et innocence, trace une route à travers le fracas de l’humanité et nous invite à cheminer avec un gamin porteur d’espérance, messager malgré lui d’une poésie intemporelle nichée dans un livre meurtrier. Il nous souffle trois mots : courage, loyauté, amitié.
Sa 27 avril 17h15
Médiathèque – Av. Radolfzell –Istres
Occident express

de Stefano Massini
traduit avec le soutien de la Maison A.Vitez,
par F. Martucci et O. Favier
par la Cie amateur Les Ritourn’elles
mise en lecture Nanouk Broche
lectrices Odile Bonnel, Catherine Chaud, Mireille Giordano
guitariste Arlette Iandolo
En 2015, Haïfa, une vieille femme, a fui Mossoul avec sa petite fille de quatre ans. Elle a rejoint Stockholm. Elle a parcouru 18000 km de l’Irak à la Baltique à travers ce qu’on appelle « la route des Balkans ». Ceci est son incroyable histoire. Trois comédiennes lisent le monologue de Haïfa et racontent son périple et son habileté croissante pour résister et s’adapter aux situations.
Ve 3 mai 19h30
Bibliothèque Elisabeth Badinter – 56 av. F. Mistral
Ensuès-la-Redonne
Un faux pas
dans la vie d’Emma Picard

de Mathieu Belezi / par la Cie Fragments
adaptation et interprétation Micheline Welter
création musicale Laurent Kiefer
C’est la voix d’un seul personnage, Emma Picard, qui s’installe avec ses quatre fils, à la fin des années 1860, sur vingt hectares de terre algérienne offerts par le gouvernement français. L’espoir d’un nouveau départ, pour elle comme pour tant d’autres apprentis colons. Mais la République lui a menti, et le cri de cette héroïne désespérément vivante résonne longtemps en nous.
Ve 24 mai 18h30
Médiathèque Jean d’Ormesson – Rue de Figueres
Marignane
Deux mots

d’Isabel Allende (nouvelle extraite des Contes d’Eva Luna)
par la Cie Débrid’arts productions
mise en lecture et interprétation Judith Arsenault
accompagnée à la viole de gambe par Mireille Collignon
Pour échapper à la misère, Belisa Crepusculario décide de fuir vers la ville. A son arrivée, une feuille de journal volante vient se poser à ses pieds. Elle découvre les mots, apprend à lire et à écrire et décide de devenir marchande de mots. Elle parcourt le pays pour vendre ses mots sur les marchés. Ayant eu vent de son exceptionnel talent pour trouver les mots justes, le fidèle sbire du Colonel vient enlever Belisa. Ce dernier voudrait que le peuple l’élise Président, et pour cela il faut qu’elle lui écrive un discours.
Ma 4 juin 18h30
Médiathèque – Impasse de la Campanella –Venelles
Trace(s)

de Sabine Tamisier / par la Cie Senna’ga
mise en scène et interprétation Agnès Pétreau
accompagnée à la guitare par David Fabre
Le grain de la peau, les cheveux et une intuition au ventre. Il y a une différence qui la travaille et c’est bien avant elle. Elle ne sait pas exactement, elle demande. Que reste-t-il quand on ne le sait pas encore ? Un beau jour, elle se retourne, elle décide et s’en va chercher quoi, elle fait le voyage vers soi. C’est un départ comme un retour peut-être bien, ou inversement. Sabine Tamisier – l’auteur – trace pour Agnès Pétreau – l’actrice – une géographie de l’intime, le puzzle reconstitué d’une identité qui se découvre, se ré-vèle et se reconnaît peu à peu entre la France, la Sicile, le Maroc, l’Afrique… Elle déroule le fil sensible de la mémoire familiale en quête de ses origines perdues et s’en va vers le sud, vers les suds, on pourrait dire les siens, avec pour seul indice Juste cette trace : mon visage.
Lu 17 juin 18h30
Salle Georges Duby – 60 av. Paul Magallon –Eguilles
Le poids du papillon

de Erri De Luca (éditions Gallimard, traduit par D. Valin)
par la Cie In pulverem reverteris
adaptation et mise en scène Danielle Bré
avec Agnès Pétreau, Gilles Le Moher, Maxime Reverchon
C’est une histoire de montagne, une histoire de relation entre un braconnier et un chamois, une histoire toute simple qui fait appel à nos racines, à la nostalgie d’un mode de vie rural traditionnel, encore vivant dans nos arrières pays et lors de nos vacances mais qui l’amène aussi ailleurs, comme parfois le spectacle de la nature nous donne soudain à penser. Erri de Lucca, grand auteur italien vivant et grand montagnard, nous y livre sa vision de l’homme et de la nature.
Ve 28 juin 20h30
Bibliothèque du Grand Pré – 13 bis, Bd du Réal –Jouques
Représentation en extérieur : prévoir vêtements adaptés et anti-moustique
Ô vous… Albert Cohen

Textes d’Albert Cohen issus de Ô vous frères humains,
Le livre de ma mère et Carnets 1978
par la Cie Trafic d’arts
lecteurs Henriette Pertus, Julien Gourdin
chanteuse Saïda Bouachraoui
piano, luth et percussions Amine Soufari
Lecture accompagnée de chants séfarades.
L’amour, voilà le maître mot chez Albert Cohen qui pourtant restera à jamais le petit juif de Marseille qui ne comprend pas la persécution. Il fallait des voix et de la musique pour faire écho à ce génie de la littérature et témoigner de sa parole, sa pensée, ses personnages… Musique et voix s’interpellent et dialoguent, se heurtent, s’invectivent, laissent résonner l’incroyable humour de Cohen et s’harmonisent enfin pour déclamer « Ô, amour du prochain ! »
Sa 29 juin 20h30
Mairie – Salle des mariages – Grande rue – Saint-Savournin
J’ai inventé un stratagème
pour rester dans cette histoire

d’après Miljenko Jergovic et Leonardo Padura
par la Cie Ma voisine s’appelle Cassandre
traduction Mireille Robin (bosniaque),
Elena Zayas (espagnol)
adaptation et mise en lecture Nanouk Broche
avec Maude Buinoud, Sylvain Eymard, Sofy Jordan
Trois acteurs racontent des histoires où des gens, soumis aux violences de l’Histoire ou de la vie, inventent des stratagèmes pour sauver leur vie ou se faire une belle mort. Les inventions sont parfois minuscules, toujours anonymes, et très éloignées des comportements attendus ou médiatisés lors de ces évènements. Les acteurs sont comme tout le monde et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, branchés en direct et sans recul sur toutes les catastrophes de la planète.
Le stratagème : quelque chose entre la survie, la ruse, l’amour de la vie et l’imagination.